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Arts, spectacles et rencontres culturelles : du nouveau à chaque escale.

Stan Tohon et ses tambours d'eau
Si vous venez à Cotonou et que vous vous recommandez d’être mon ami ...

Dans cet entretien recueilli le 12 mars 2014, par Clément Lawson, Stan Tohon évoque la préparation de sa participation au concert Caravane d’Afrique 2014.

Stan Tohon, qui participe au concert de la Caravane d’Afrique pour la 2e année consécutive, est un chanteur, auteur compositeur, musicien et percussionniste de renommée mondiale. Véritable légende vivante dans son pays, c’est tout jeune qu'il commence à chanter sur scène le répertoire de James Brown ou Otis Redding. Stan avait juste besoin de la ligne mélodique et son talent s'occupait du reste.

En 1977 il sort un single « Yallow » qui devient aussitôt un hit et son titre mythique, à quelques mois de son examen du Brevet d’études premier cycle de l’enseignement secondaire, alors qu’il était en classe de 3e au collège d’Owego, au Bénin. Dans ce titre il n’hésitait pas à tourner en dérision la ligne officielle marxiste de l’époque, qui faisait l’éloge du prolétariat dans son pays.

On peut traduire « Yallow » par : La misère, comme un serpent, a du venin. Si la misère vous mord, vous risquez d’y laisser la vie. »

L’audace lui avait valu 2 années d’interdiction d’antenne dans son pays. Ni de gauche, ni de droite, ni même du centre, l’artiste chroniqueur à l’humour acerbe, doublé d’un pédagogue à la manière d’un sage du village, est devenu politiquement inclassable. Dans ses chansons, il épingle, tour à tour les uns et les autres, et distribue des satisfecit au cas par cas en composant des chansons selon une très ancienne tradition villageoise africaine de chansonniers de la chose publique.

Si vous venez à Cotonou et que vous vous recommandez d’être mon ami ...

Dans cet entretien recueilli le 12 mars 2014, par Clément Lawson, Stan Tohon évoque la préparation de sa participation au concert Caravane d’Afrique 2014.

Stan Tohon, qui participe au concert de la Caravane d’Afrique pour la 2e année consécutive, est un chanteur, auteur compositeur, musicien et percussionniste de renommée mondiale. Véritable légende vivante dans son pays, c’est tout jeune qu'il commence à chanter sur scène le répertoire de James Brown ou Otis Redding. Stan avait juste besoin de la ligne mélodique et son talent s'occupait du reste.

En 1977 il sort un single « Yallow » qui devient aussitôt un hit et son titre mythique, à quelques mois de son examen du Brevet d’études premier cycle de l’enseignement secondaire, alors qu’il était en classe de 3e au collège d’Owego, au Bénin. Dans ce titre il n’hésitait pas à tourner en dérision la ligne officielle marxiste de l’époque, qui faisait l’éloge du prolétariat dans son pays.

On peut traduire « Yallow » par : La misère, comme un serpent, a du venin. Si la misère vous mord, vous risquez d’y laisser la vie. »

L’audace lui avait valu 2 années d’interdiction d’antenne dans son pays. Ni de gauche, ni de droite, ni même du centre, l’artiste chroniqueur à l’humour acerbe, doublé d’un pédagogue à la manière d’un sage du village, est devenu politiquement inclassable. Dans ses chansons, il épingle, tour à tour les uns et les autres, et distribue des satisfecit au cas par cas en composant des chansons selon une très ancienne tradition villageoise africaine de chansonniers de la chose publique.

Une rencontre du saxo d’Afrique, du saxo du Cameroun avec les tambours d’eau du Bénin

Bonjour Stan Tohon, vous êtes une référence de la musique africaine, pour ne pas dire béninoise. Dans quel état d’esprit préparez-vous votre prochaine prestation de la Caravane d’Afrique 2014 au Casino Planétarium de Pougue-les-Eaux, en Bourgogne ?

J’ai commencé à préparer ce spectacle depuis le mois de janvier 2014.

Je suis actuellement en train d’écouter les chansons de Manu Dibango que je me propose d'interpréter, parce qu’entre Manu et moi, c’est un genre d’échange qui me permettra de chanter certaines de ses chansons et qui permettra à Manu de chanter avec moi mes chansons.

C’est une rencontre du saxo d'Afriquedu saxo du Cameroun avec les tambours d’eau du Bénin.

Prix des places du concert du 7 juin 2014
Le nombre de places est limité. Achetez vos places en première hirondelle et faites des économies ! Venez avec vos enfants pour une belle sortie familiale au Casino de Pougues-les-Eaux, une soirée du 7 juin 2014 qui s'annonce mémorable.

Venir voir pour pouvoir après raconter l’histoire

Parlons un peu de ces tambours d’eau du Tchink System, pour les personnes qui ne les connaissent pas. Donc ces tambours d’eau seront bien le 7 juin sur la scène de la Caravane d’Afrique 2014 ?

Oui, les tambours d’eau seront bien sur scène à la Caravane d’Afrique. Je compte proposer aussi une grande surprise en dehors de Manu Dibango, pour ce grand spectacle au Casino Planétarium de Pougues-les-Eaux et je demanderai à tout le monde de venir voir pour pouvoir après raconter l’histoire.

Créer un effet de surprise est une bonne chose, mais j’espère que le nécessaire sera fait pour que tous les artistes soient accueillis dans les meilleures conditions ...

Ce sont des artistes qui veulent participer à l’événement pour montrer à Amtha que ce qu’elle fait, elle ne le fait pas dans le vide et qu’il y a des Togolais de la Diaspora, qu’il y a des Français, des Américains et beaucoup de gens qui la soutiennent. Je serai aussi à l’accordéon, ce que les gens n’ont jamais vu ici au Bénin. Je joue l’accordéon à ma manière, pour un spectacle époustouflant, pour encourager la sœur Amtha Kol et lui dire de ne jamais baisser les bras.

Stan Tohon Fôô Fanick Dr Drums et Amtha Kol

C'est Fôô Fanick Dr Drums qui a créé le contact entre Amtha Kol et Stan Tohon. Amtha parlait beaucoup de la musique Tchink System, qu’elle aime.
C'est Fôô Fanick Dr Drums qui a créé le contact entre Amtha Kol et Stan Tohon. Amtha parlait beaucoup de la musique Tchink System, qu’elle aime.

Comment avez-vous connu la directrice de la Caravane d’Afrique, Amtha Kol ?

Je l’ai connu par Fôô Fanick Dr Drums, qui poursuit actuellement sa carrière en Allemagne. C’est lui qui est chargé de coordonner le côté orchestration de tout mon répertoire et celui de Manu Dibango (Ndlr : Fôô Fanick Dr Drums est le directeur artistique de l’édition 2014 de la Caravane d’Afrique et, par ailleurs, Ambassadeur du festival nommé par sa directrice pour la 2e année consécutive).

Donc c’est Fôô Fanick qui a créé le contact entre Amtha Kol et moi. Amtha parlait beaucoup de ma musique, le Tchink System, qu’elle aime. Et Fôô Fanick a dit qu’il va voir ce qu’il peut faire pour que le roi du Tchink System puisse participer à son festival. C’est ainsi que déjà l’année dernière (juin 2013 : 3e édition Caravane d’Afrique) j’étais invité par Amtha Kol, et c’est moi qui ai invité, cette année, Manu Dibango. Donc c’est lui et moi ensemble, pour qu’on puisse faire découvrir ce répertoire à Pougues-les-Eaux.

Histoire de faire la fête avec la Caravane d’Afrique parce qu’Amtha Kol mérite cet honneur

Stan Tohon : Quiconque vient au concert du 7 juin 2014 de la Caravane d’Afrique au Casino de Pougues-les-Eaux, pourra découvrir les tambours d’eau du Bénin dans toute leur splendeur. Ça ne serait pas un spectacle pour un spectacle mais une collaboration parce que Manu Dibango sait que je fais des recherches.
Stan Tohon : Quiconque vient au concert du 7 juin 2014 de la Caravane d’Afrique au Casino de Pougues-les-Eaux, pourra découvrir les tambours d’eau du Bénin dans toute leur splendeur. Ça ne serait pas un spectacle pour un spectacle mais une collaboration parce que Manu Dibango sait que je fais des recherches.

Donc Stan Tohon est invité par la Caravane d’Afrique et Stan Tohon invite à son tour Manu Dibango et d’autres artistes. Et dans ce jeu d’invitations, l’invité aurait des invités. C’est bien ça ?

(Eclats de rires…) Vous avez bien compris, Clément. L’invité a des invités dont Manu Dibango et puis voilà, histoire de faire la fête avec la Caravane d’Afrique parce qu’Amtha Kol mérite cet honneur et nous allons tout mettre en œuvre pour soutenir ce festival.

Cela ne risque-t’ il pas de créer une petite confusion parce que, c’est l’organisateur qui invite les artistes en règle générale, et paie tout aussi respectueusement les cachets, n’est-ce-pas ?

 

Oui

C’est peut-être une cuisine interne à résoudre, mais en règle générale…

Le problème qu’il y aura est que moi, mes invités viennent en tant qu’artistes, mais ils doivent se soumettre au programme de la Caravane d’Afrique.

Et donc au programme de la directrice, de l’organisatrice ?…

Voilà. Moi je parle en tant qu’artiste et j’ai en conscience le respect d’Amtha Kol. Donc dans ma prestation, il y aura Manu Dibango et d'autres artistes. Mais cela n’aura aucun coût sur l’organisation, au contraire, ça ne fera qu’apporter un plus à l’organisation. Nous sommes tous des invités et nous allons nous soumettre à la loi de la Caravane d’Afrique.

Chacun sait quel rôle jouer, en toute convivialité

Une loi, par ailleurs, conviviale, mais êtes-vous sûr que la participation exceptionnelle d’un monument comme Manu Dibango n’aurait aucun coût pour la Caravane d’Afrique ?

Non mais Amtha Kol a déjà vu Manu Dibango et a négocié tout son contrat. Tout est nickel et elle n’a pas de problème avec Manu Dibango. Donc moi, Manu étant mon ami, je l’ai présenté à Amtha Kol. On était à Africa No1. On a rencontré l’imprésario de Manu, qui est Claire, sa nièce. Donc tout s’est bien passé. Et aujourd’hui chacun sait quel rôle il doit jouer. Manu Dibango sait quel rôle il doit jouer. Je sais quel rôle je dois jouer et la sœur Amtha Kol sait quel rôle elle doit jouer.

Il a posé quelques notes de saxo pour me dire qu’il soutient ce que je fais.

Manu Dibango est une grosse pointure… Je ne dis pas par-là que Stan Tohon ne serait pas une grosse pointure. Vous êtes tous les deux de grosses pointures du continent, n’est-ce-pas ?

Bon, vous avez raison. Manu Dibango, c’est mon doyen, c’est mon « papa » c’est quelqu’un que je respecte et qui me respecte. C’est quelqu’un qui m’a toujours soutenu. Quand je l’invite, il vient parce qu’il se dit que si je vais quelque part, ce ne sera pas n’importe quoi. Ça ne serait pas un spectacle pour un spectacle mais une collaboration parce qu’il sait que je fais des recherches.

On a déjà fait un spectacle pareil à la mairie d’Arcueil-Cachan, près de Paris. Je l’avais invité à Cachan et il est venu et a joué avec moi pendant des heures. Il y avait plus de 15000 spectateurs. Dans mon album Saisis Ta Chance, il est venu jouer. Il a posé quelques notes de saxo pour me dire qu’il soutient ce que je fais.

Il ne m’appelle pas Stan Tohon, mais El Mayor, c’est-à-dire Le Maire

Et quand Manu Dibango m’appelle, il ne m’appelle pas Stan Tohon, mais El Mayor, c’est-à-dire Le Maire … de Cotonou (Ndlr : capitale économique du Bénin). Pour lui, je suis le Maire de Cotonou !

Il dit que si vous venez à Cotonou et que vous vous recommandez d’être mon ami, vous aurez tout ce que vous voulez, même ce que vous ne pouvez pas avoir.

Les tambours d’eau, c’est aussi une manière de faire découvrir l’Afrique aux populations

C’était une musique mortuaire qui est devenue une musique de réjouissance. Moi, j’ai modernisé cette musique, j’y ai ajouté des instruments de musique, des guitares, des trompettes, et au lieu de l’appeler Tchinkoumè, de son nom initial, je l’ai renommé Tchink System.
C’était une musique mortuaire qui est devenue une musique de réjouissance. Moi, j’ai modernisé cette musique, j’y ai ajouté des instruments de musique, des guitares, des trompettes, et au lieu de l’appeler Tchinkoumè, de son nom initial, je l’ai renommé Tchink System.

Donc le véritable Maire de Cotonou risque d’avoir de la concurrence, n’est-ce-pas ?

Non, je suis ainsi considéré par Manu Dibango, et quand je serai à Pougues-les-Eaux, Manu Dibango est un invité de marque pour moi, parce que la sœur Amtha, je la soutiens, et j’ai voulu la soutenir comme çà en mettant en branle mes relations avec le grand Manu qui a accepté parce qu’il a dit à sa nièce, « si c’est Stan, je suis d’accord. »

Et moi, si c’est Amtha, je suis d’accord parce qu’Amtha Kol ne fait pas ce festival pour nécessairement gagner de l’argent, mais c’est sa façon de monter les couleurs de l’Afrique, à travers nous les artistes.

Quand je vais emmener les tambours d’eau, c’est aussi une manière de faire découvrir l’Afrique aux populations de cette ville et de ses environs.

Stan Tohon, comment peut-on décrire les tambours d’eau du Bénin et les Gota, à quelqu’un qui n’en aurait jamais entendu parler ? Comment peut-on faire de la musique avec de l’eau ?

Pour quelqu’un qui n’a jamais entendu parler des tambours d’eau et des Gota, il faut lui dire que, comme les tambours du Burundi, les tambours d’eau du Bénin sont de grandes calebasses, que l’on renverse dans deux ou trois seaux remplis d’eau. En renversant les calebasses, on emprisonne de l’air entre la calebasse et la surface de l’eau.

Le jeu consiste à moduler le son de la boîte de résonnance ainsi créée, en tapant le bord des calebasses avec des baguettes dont les bords sont enrobés de caoutchouc. Ça, c’est les Tohoun (tambours de rivière) ou tambours d’eau, comme on le dit chez nous.

Maintenant le Gota est un gros fruit d’un arbre qu’on appelle le Katin. Ce fruit se mange avec la pâte d’igname pilée qu’on appelle Fufu ici au Bénin. Donc, ce Gota, se joue avec une peau d’animal taillée en forme d’éventail et l’air, qu’il y a entre l’éventail et la calebasse, produit un son comparable à celui d’une grosse caisse, mais une sonorité plus ronde, qui produit un effet extraordinaire et presque surnaturel.

C’était une musique mortuaire qui est devenue une musique de réjouissance.

Après, nous avons les cloches et les castagnettes. Alors comme j’aime le faire remarquer au cours de mes tournées en Amérique et ailleurs à travers le monde, je dis que mes ancêtres n’ont pas créé les ordinateurs, les Macintosh, etc, mais ils ont créé les Tambours d’eau. Et quiconque vient au concert du 7 juin 2014 de la Caravane d’Afrique au Casino de Pougues-les-Eaux, pourra découvrir les tambours d’eau du Bénin dans toute leur splendeur.

Cette musique annonçait jadis les décès au Bénin. C’était une musique mortuaire qui est devenue une musique de réjouissance. Moi, j’ai modernisé cette musique, j’y ai ajouté des instruments de musique, des guitares, des trompettes, et au lieu de l’appeler Tchinkoumè, de son nom initial, je l’ai renommé Tchink System.

Merci Stan. Nous avons commencé un peu à en parler, qu’est-ce qui va fondamentalement différencier la prestation de Stan Tohon 2014 de celle de l’édition précédente ?

La prestation précédente n’était pas avec Manu Dibango. Pour cette nouvelle édition, je vais chanter des chansons de mon grand-frère, mon « papa » Manu, pour lui dire que toute l’Afrique l’adore et moi aussi. Et lui aussi va chanter mes chansons avec moi, pour dire qu’il adore aussi ce que je fais. Entre le saxophone et les tambours d’eau du Bénin, il y aura comme une union, c'est-à-dire une communion qui n’a jamais eu lieu nulle part ailleurs que peut-être à Arcueil-Cachan, il y a deux ans.

Aussi, il y a Amtha Kol, qui va présenter un spectacle qui sera différent de ce qu’elle a fait l’année dernière. Aussi il y a Fôô Fanick Dr Drums, qui est celui-là qui a joué plusieurs années avec Alpha Blondy et qui a été le chef d’orchestre du Solar System, et qui est en train de faire aujourd’hui sa carrière solo en Allemagne et plus précisément à Berlin. Je n’oublie pas que le clavier est un Camerounais, Gabriel Tatcho.

Vous êtes, Stan Tohon, un des artistes les plus productifs du continent. Vous sortez, pour ainsi dire, un nouvel album chaque année. D’où vient cette énergie ?

Bon disons que depuis quelques années j’ai arrêté un peu parce que la piraterie étant omniprésente sur les marchés du disque africain, et comme il n’y a pas encore de politique rigoureuse initiée par les gouvernements africains pour mater cette piraterie et permettre aux artistes de vivre de leur art, j’ai, depuis bientôt cinq ans, suspendu la production de mes albums, cassettes et autres supports.

Comme j’ai lutté pour que les pirates ne touchent pas mes produits ici, mes produits sont devenus très rares, de manière que les gens qui sont de la Diaspora et qui demandent de leur faire acheter des cassettes de Tohon, n’y arrivent pas.

Mais je suis en train de vouloir mettre sur le marché quelques clips pour permettre aux gens de pouvoir déguster mes productions chez eux avec les enfants, qui m’apportent beaucoup, et je suis ravi de sortir quelques volumes de CD dans quelques jours.

Message spécifique de Stan Tohon au public de Pougues-les-Eaux et des environs

Message de Stan Tohon (extrait): Emmenez tous vos enfants aussi au Casino Planétarium de Pougues-les-Eaux pour cette soirée mémorable du 7 juin 2014.
Message de Stan Tohon (extrait): Emmenez tous vos enfants aussi au Casino Planétarium de Pougues-les-Eaux pour cette soirée mémorable du 7 juin 2014.

Avez-vous un message spécifique à adresser au public de Pougues-les-Eaux ?

J’invite toutes celles et tous ceux de la région ou d'ailleurs, qui peuvent se rendre au Casino Planetarium de Pougues-les-Eaux, à se procurer un billet pour ce type de concert qui est un événement rare, parce que c’est la première fois que Manu Dibango vient dans la zone, ainsi que la Caravane d’Afrique a pu le faire.

Il faut que le public vienne nombreux soutenir cette initiative pour l’encourager ; non seulement pour l’encourager mais pour découvrir du nouveau par rapport à la création africaine.

Je sais qu’il y a des Béninois, des Togolais, des Centrafricains, des Congolais, des Sénégalais, bien sur des Bourguignons et bien d’autres qui vivent à Pougues-les-Eaux et dans les environs, pour venir voir ce spectacle qui sera un événement pas comme les autres, parce que ce sera plus qu’une rencontre où on viendra jouer, et échanger entre artistes et avec le public.

Emmenez tous vos enfants aussi au Casino de Pougues-les-Eaux pour cette soirée mémorable du 7 juin 2014.

Prix des places du concert du 7 juin 2014
Le nombre de places est limité. Achetez vos places en première hirondelle et faites des économies ! Plus tôt vous achetez, moins cher vous payez et vous êtes sûrs d'avoir une place ! Venez avec vos enfants pour une belle sortie familiale au Casino de Pougues-les-Eaux, une soirée du 7 juin 2014 qui s'annonce mémorable.

Nous tirons vers la fin de l'entretien. Avant de vous remercier pour le temps que vous avez bien voulu m’accorder, auriez-vous quelque chose à rajouter? Un mot de fin, Stan Tohon ?

Je suis très content d’avoir été interviewé par Clément Lawson, celui-là qui s’était chargé de ma communication, il y a dix ans, et tout ce qu’il a fait, j’en ai encore des traces, qui me suivent. C’est du bon travail ; c’est du bon boulot. Je vous dis merci et je suis content de vous retrouver bientôt à Pougues-les-Eaux. Ça me fait très chaud au cœur.

Merci Stan Tohon, pour la générosité de vos propos à mon égard et merci encore pour le temps que vous avez bien voulu m’accorder pour la Caravane d'Afrique.

Entretien Stan Tohon réalisé le 12 mars 2014, avec l'artiste depuis le Bénin, par Clément R. Lawson